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En période de fête je ne pouvais pas passer l’occasion de poster ici un jolie petit conte de noël encore et toujours une de mes créations. Il prendra fin le 24 Décembre et tous les jours je posterais une nouvelles à compter de ce soir.

Commençons donc par le commencement.

Il était une fois dans un lointain royaume un petit un tout petit un minuscule village. Raviel était son nom. Les habitants se connaissaient tous et ils formaient en quelque sorte une famille. Ils vivaient dans une harmonie presque parfaite, les querelles les mensonges la haine n’étaient pas pour eux. Ils prenaient soin les uns des autres. Un petit village sans histoire en somme. Il ne restait plus qu’une semaine avant noël et il y régnait une liesse générale. Mais le bonheur de certains peut parfois être le malheur pour d’autres. Bien que tous étaient heureux et entendaient noël avec hâte et impatience, une personne ne partageait pas ce bonheur et ne goutait pas du tout la joie qui régnait à Raviel. C’était Rubis la doyenne du village. Elle se plaignait de tout et ses récriminations passaient maintenant totalement inaperçues. En ces instants elle prédisait que les fêtes de noëls seraient les plus terribles que Raviel aurait à connaitre ; comme quoi le trop plein de bonheur énerveraient certaines puissantes et pour nous le faire payer jetteraient un sort au village.

Avec l’âge tout le monde savait que Rubis était devenue gâteuse alors pour ne pas la contrarier d’avantage chacun faisant semblant de tenir compte du mauvais présage que la vielle annonçait. Mais ne dit-on pas parfois que la sagesse se trouve dans les plus âgés.

Une sorcière qui vivait non loin de Raviel trouvait de plus en plus écœurant ses marques d’affection et ce débordement de tendresse alors, pour les rendre tous malheureux elle décida de jeter un sort au village pour que ceux-ci plus jamais ne connaissent le bonheur.

La nuit du 18 décembre lorsque les rues étaient dessertes les volets et les portes de chaque habitation clauses, elle se plaçait au centre du village pour jeter son funeste sort :

« Créatures de la nuit créatures des ténèbres entendez mon appel. Moi Uria j’ai besoin de vous. Je réclame justice je réclame vengeance. Venez à moi pour jeter dans l’effroi la population de Raviel je vous demande qu’à jamais nul ne puisse sourire que nul ne puisse rire qu’aucun son de bonheur ne puisse plus franchir les lèvres de chacun. Et qu’il en soit ainsi pour l’éternité »